Le dioxyde de carbone ou CO2, gaz à effet de serre naturel incolore et inodore, est un élément important, sinon crucial à la vie sur terre. Il est contenu dans l’air que nous expirons, et atteint très souvent une grande concentration en intérieur. En trop grande quantité, il représente un danger. En petites quantités, il est absolument inoffensif. Mais en très petite quantité dans l’organisme, le CO2 induit une hypocapnie.
Sommaire
Qu’est-ce que l’hypocapnie ?
Le terme hypocapnie fait référence à une diminution drastique du taux de gaz carboniques dans le plasma sanguin. La plupart du temps, elle est due à une hyperventilation. Cette dernière se traduit par une augmentation des entrées et sorties d’air dans les poumons, ce qui entraîne une élimination trop rapide du dioxyde de carbone par les alvéoles pulmonaires.
La présence du dioxyde de carbone a un effet acidifiant. Par conséquent, lorsqu’il vient à en manquer (en cas d’hypocapnie), on assiste à une augmentation du pH sanguin et des bicarbonates plasmatiques, une baisse du potassium et des chlorures sanguins. En cas de survenue brutale, elle peut provoquer une inhibition du centre nerveux respiratoire, un ralentissement voire un arrêt de la respiration, une alcalose respiratoire ou alcalose gazeuse. Lorsque cette dernière devient chronique ou s’étend sur une longue période, les reins se chargent de réguler l’alcalinité en compensant par un abaissement du taux des bicarbonates sanguins.
À quoi reconnaît-on l’hypocapnie ?
L’hypocapnie se reconnaît par :
- Une accélération ou un ralentissement du rythme respiratoire ;
- Un arrêt du rythme respiratoire dans les cas graves ;
- Les sensations de vertige ;
- Les troubles visuels ;
- Les crises de tétanie ;
- Les problèmes de concentration ;
- Les maux de tête,
- Une froideur aux pieds et au niveau des mains ;
- Les troubles du rythme cardiaque ;
- Les engourdissements et fourmillements inhabituels ;
- Les crampes musculaires.
Qu’est-ce qui peut induire une hypocapnie ?
Les principales causes de diminution de gaz carbonique dans le sang sont :
- Les problèmes respiratoires comme l’asthme, l’embolie ou l’infection pulmonaire ;
- Une pression sanguine trop basse ;
- Un trouble de métabolisme induit par le diabète par exemple ;
- La consommation excessive des médicaments comme l’aspirine ;
- Les problèmes affectant le système nerveux central tel que la méningite, un traumatisme crânien, un accident vasculaire cérébral ;
- La pratique intense de sport ;
- Une forte émotivité ;
- Les bouleversements hormonaux de la grossesse ;
- Ou les changements d’altitude.
Un poids élevé peut également entrainer le diabète ou un accident vasculaire cérébral. Toutefois, il est possible d’utiliser un complément alimentaire tel que Keto Ultra Pure pour palier à ce problème.
En elle-même, l’hypocapnie n’est pas dangereuse. Cependant, ignorer un des symptômes de ce mal augmente le risque de passer à côté d’un mal plus important dont elle n’est qu’un effet secondaire.
Diagnostic de l’hypocapnie ?
Outre le fait de vérifier les symptômes précédents, pour confirmer la présence effective d’hypocapnie, on procède généralement à une mesure des gaz du sang artériel et à un ionogramme sanguin. Pour ce faire, le médecin prélève une petite quantité de sang, et procède à l’analyse. S’il s’agit d’une hypocapnie, il procède alors au traitement adéquat.
Il est également fréquent que le médecin procède à des tests de provocation ou un test d’hyperventilation. Dans le dernier cas, s’il observe une amélioration de l’état du patient, il tire les conclusions qui s’imposent et prodigue quelques conseils pour éviter cette situation les fois à venir.
Comment traiter l’hypocapnie ?
Le traitement de ce mal dépend principalement de la cause sous-jacente. Dans le cas d’une hypocapnie passagère, une réinspiration dans un sac papier peut s’avérer efficace. Mais lorsque l’hypocapnie est l’effet secondaire d’un symptôme, il est plus approprié de traiter celui-ci pour le réduire. Dans ce cas précis, il faudra recourir à un médecin ou un spécialiste.
L’hypocapnie est le terme technique d’usage pour désigner la diminution anormale ou brusque du taux de dioxyde de carbone. Elle peut être induite par plusieurs facteurs, comme elle peut être la réponse à une activité sportive intense. Elle est reconnaissable à plusieurs facteurs, et peut être soignée avec des gestes simples. Cependant, il convient de consulter un médecin pour connaître les réelles causes de son apparition et éviter d’y faire face.
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Didier Pol est passionné par la nutrition et la santé holistique. Il partage des conseils pratiques pour adopter un mode de vie sain et équilibré.